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Le Dragon

Nous avons parlé du dragon, d'une part, comme étant la personnification de l'instinct aveugle qui maintient la vie, souvent même dans des conditions qui peuvent sembler intolérables ; d'autre part, comme symbolisant les profondeurs maternelles de l'inconscient, dans lesquelles toute vie est enracinée et qui l'entretiennent dans son abondance inépuisable. Les instincts primitifs ou les exigences vitales sont aussi puissants chez l'être humain que chez les autres créatures vivantes. Les formes les plus inférieures de la vie semblent constituées uniquement par ces instincts ; mais chez l'être humain, il y a un autre principe, la conscience de l'ego, qui s'est affirmé contre le jeu alternant des forces créatrices et destructrices. L'homme n'est pas uniquement un composé d'instincts vitaux ; chez lui, la conscience est quelque chose de distinct de l'impulsion inconsciente de la vie ; il se dresse souvent contre celle-ci, car l'ego poursuit certains buts qui se révèlent opposés aux exigences de l'instinct. Mais comme l'effort pour devenir conscient est tout à la fois pénible et impérieux, l'individu cherche à le relâcher et à retomber dans le réseau des forces aveugles et de la sagesse séculaire de l'instinct. Alors le dragon menace de vaincre la conscience que l'homme a péniblement acquise et de le dévorer à nouveau. Si l'individu ne parvient pas à rassembler ses énergies pour résister au dragon, il se laisse retomber au fond de l'inconscient, dans la « Mère ». La force de ce désir de retour en arrière est la mesure de son infantilisme, de sa peur de l'effort et des responsabilités, du besoin presque indéracinable d'avoir quelqu'un qui décide pour lui et agisse à sa place, arrangeant toujours les choses comme il le souhaite. Mais même quand l'individu a dépassé le stade où son désir instinctif le porte à retourner auprès de sa véritable mère ou de quelqu'un qui en tienne lieu, même quand il a abandonné le besoin d'être toujours compris et approuvé, il éprouve sans cesse l'impulsion à chercher P.249 refuge dans l'inconscient. Car l'inconscience, c'est la liberté à l'égard de toute responsabilité . C'est l'état d'avidya, la non-connaissance, que Bouddha désignait comme le plus grand obstacle sur la voie de l'illumination, car la paresse originelle, l'inertie de la matière, du corps, ne peut être vaincue que lorsqu'elle est fécondée par l'étincelle de l'esprit divin, de la conscience.

Bienvenu sur notre première application nommé Eros.
Le module Eros est une bonne solution de remplacement à nos gribouillis parfois même de couleur fluo ou rouge dans nos livres qui pourtant nous sont si chère, les rendant ainsi peux partageable.
D'expérience, reformater mes notes sous forme écrite m'est bien plus porteur que de lire et même rechercher le livre ou j'y ai souligné ce que je cherche, celui-ci bien rangé « quelque part ». D'autant qu'il existe pléthore de crayon scanner qui font cela très bien pour nous.


Cette application a été développée en Oxygene pour dot net 4.0 en tant que module de NorpaNetl sous l'excellente base de données FirebirdSQL 2.5.2 par Tetrasys


Eros  est, actuellement, en lecture seul. Dans les futurs évolutions, les utilisateurs authentifié sur adhes.net pourront y partager (s'ils le désir) eux-mêmes leur notes. En attendant, il vous est toujours possible de me faire parvenir votre matériel sous format Excel ou autre, je me ferai un plaisir de les y encoder.