Nationalité : Suisse
Né(e) à : Munich , le 4/01/1915
Mort(e) à : Küsnacht , le 17/02/1998
 

Biographie :

Marie-Louise von Franz, née le 4 janvier 1915 à Munich et morte le 17 février 1998 à Küsnacht en banlieue de Zurich, est une psychologue suisse, élève et collaboratrice de Carl Gustav Jung. Elle fait partie des fondateurs historiques de la psychologie analytique.

Marie-Louise est fille d'un militaire autrichien. La famille von Franz s'installe en Suisse en 1918 et Marie-Louise obtient la nationalité helvétique à vingt-trois ans, en 1938. Après de solides études littéraires, elle étudie la psychologie et la philologie classique à l'université de Zurich où elle obtient un doctorat en 1943. En 1974, elle fonde, avec d'autres analystes, la fondation pour l'analyse jungienne (Stiftung für Jung'sche Psychologie) à Küsnacht. Marie-Louise von Franz a écrit sur des sujets variés et a consacré des recherches approfondies aux rapports entre la psyché et la matière et à la synchronicité.
En 1933, elle rencontre C.G Jung avec qui elle travaillera jusqu'à sa mort en 1961. Au début en charge de la traduction de textes alchimiques grecs et latins, elle va activement collaborer à la création des ouvres majeures de Jung. Elle s'est également beaucoup consacrée à l'étude sychologique des contes de fées.En parallèle à ses activités de psychothérapeute et d'écrivain, elle mena une brillante carrière d'enseignante et de conférencière à l'Institut C.G. Jung de Zurich et dans le monde entier. Sa méthode thérapeutique applique les découvertes et les fondements de Carl Gustav Jung sur la nature de l'inconscient et son dynamisme. Elle se refuse pourtant à toute théorisation de l'individu et de ses troubles psychologiques. Elle estimait qu'il y aurait là une manipulation susceptible de fausser le processus curatif. Pour elle, la thérapie se doit de suivre les tendances d'autoguérison de la psyché humaine.

Le public de langue française connaît maintenant bien la richesse de ses oeuvres, tant dans le domaine de l'interprétation des mythes, des contes de fées et des rêves, que dans celui des rapports entre la psychologie et le physique. En la chargeant du délicat travail de rédaction de l'ouvrage de son épouse, décédée avant son achèvement, Jung la gratifia d'une marque toute particulière de confiance.