Archétype de la guérisseuse:
Il véhicule, parmi les valeurs qui lui sont associées, la sagesse, la bonté, la connaissance, l'attention aux autres.
Il est donc bon de les mettre en pratique pour soi. Mais jusqu'à un certain point.
Chez la femme, la compulsion à " tout soigner, tout régler " est un piège majeur élaboré par les exigences mêmes de notre propre culture, pour prouver que nous ne nous contentons pas de prendre de la place et de jouir de la vie, mais que nous avons une valeur.
On pourrait dire : pour prouver que nous avons une valeur et donc que nous avons le droit d'exister.
Ces pressions sont introduites dans notre psyché dans notre très jeune âge, alors que nous sommes incapables de les juger et de leur résister.
Elles prennent force de loi... jusqu'au moment où nous les contestons.
Mais une seule personne ne peut soulager toutes les douleurs de l'humanité souffrante.
L'aide que le coeur souhaite apporter n'est pas toujours en accord avec les ressources de l'âme.
Si une femme tient à sa peau d'âme, elle va décider de répondre aux appels selon qu'elle est proche ou non de " son chez-soi " et de la fréquence à laquelle elle a pu y retourner.
Seul l'archétype lui-même peut être toujours capable de donner sans compter, d'avoir une énergie éternelle.
Nous pouvons nous en inspirer, mais sans perdre de vue que c'est un idéal que les humains ne peuvent atteindre - et d'ailleurs tel n'est pas leur rôle.
Le piège est pourtant là : les femmes s'épuisent à atteindre ces buts irréalistes.
Elles doivent, pour ne pas tomber dedans, apprendre à dire « Stop! » et « Arrêtez la musique! »
Il faut se mettre à l'écart pour réfléchir tranquillement et essayer de comprendre comment on peut être piégé par un archétype.